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66e Salon de Montrouge 

Exposition collective, au Beffroi de Montrouge

Commissariat par Guillaume Desanges et Coline Davenne (Work Method)

Avec les œuvres de Carla Adra, Aurilian, Morgane Baffier, Jimmy Beauquesne,  Cathy Bernheim, Kévin Blinderman, Elsa Brès, Aëla Maï Cabel, Léonore Camus-Govoroff, Laurie Charles, Claude Cherel, dach&zephir, Corentin Darré, Antoine Dochniak, Abdessamad El Montassir, Jot Fau, Alison Flora, Signe Frederiksen,  Brandon Gercara,  Tania Gheerbrant, Juliette Green, Vir Andres Hera, in.plano, Théo Jollet, Roy Köhnke, Hanna Kokolo, Jules Lagrange, Inès Malfaisan, Silvana Mc Nulty, moilesautresart, Valentin Noujaim, Jean-Baptiste Perret, Prune Phi, Leila Pile, Aline Ribière, Pascale Rodarie, Emma Rssx, Camille Sart, Fanny Souade Sow, Juliette Vanwaterloo.

13/10/22 - 01/11/22

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Depuis soixante-sept ans, le Salon de Montrouge est une vitrine de l'art de son temps. Cette longévité exceptionnelle tient à sa capacité à se réinventer à chaque édition pour répondre aux enieux de l'art, de ses publics, de ses artistes.

En quelques années beaucoup de choses ont changé. Des sujets brûlants secouent l'art comme la société: écologie, parité, diversité, représentation des minorités, démocratie technologique, etc. Si ces questions sont ici évoquées, c'est parce qu'il est impossible d'y échapper lorsque l'on imagine un projet artistique porté par l'actualité de l'art. Donc, plutôt que de s'adapter de manière cosmétique, il s'agit d'en faire un régime de travail, qui inspire et guide nos manières de faire.

  Ainsi, cette édition aborde à travers une sélection de trente-sept artistes, un collectif et deux artistes invité.es, nombre d'enjeux sociétaux: la cohabitation avec le vivant, le rapport au corps et à la parole, le féminisme, les questions d'identités interculturelles et l'Histoire, entre autres. S'écartant d'un certain esprit de compétition hérité de l'histoire des salons, la traditionnelle remise de prix est remplacée par un partage des ressources entre les artistes et la multiplication des perspectives professionnelles à l'issue de l'événement, grâce à des partenariats élargis. L'appel à candidatures a été ouvert à de nouvelles disciplines, certaines d'entre elles comme le design faisant leur entrée au Salon. Différentes générations d'artistes sont représentées, car la jeunesse artistique ne se définit pas exclusivement par l'âge. Enfin, une scénographie volontairement ouverte a été pensée pour favoriser le dialogue et les liens entre les œuvres.

   En bref, cette édition voudrait être un espace-temps intense où des formes artistiques variées résonnent avec leur temps, avec leur histoire et leur géographie. Un patchwork généreux et signifiant où le public est invité à partager du trouble, des rêves, des inquiétudes et des désirs, mais aussi du savoir, des positions critiques et de l'intelligence. Avec un mélange fécond d'incertitude et de conviction, ce laboratoire sensible entend participer à un écosystème de l'art, qu'il nourrit et dont il se nourrit, dans une logique de collaboration biologique.

Work Method (Guillaume Désanges et Coline Davenne)

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